Archive for calls, 2016

[Previous message][Next message][Back to index]

[ecrea] CfP: Social Networks and political Actors: what political communication today?

Mon Jan 25 22:28:31 GMT 2016





*APPEL À COMMUNICATION, COLLOQUE DE PARIS DES 17 ET 18 JUIN 2016 DE
COMMUNICATION POLITIQUE COMPARÉE*

*CALL FOR PAPER, PARIS JUNE 17*^*th * *AND 18*^*th* *2016 CONFERENCE IN
COMPARATIVE POLITICAL COMMUNICATION*/*(English version below)*/

Les vendredi 17 et samedi 18 juin 2016, l'Institut des Sciences de la
Communication (CNRS-Paris-Sorbonne-UPMC) organise à Paris un colloque
international avec le concours du Centre d'Etudes Comparées en
Communication Politique et Publique (Ceccopop) dirigé par Philippe J.
Maarek, sur le sujet :

*Réseaux sociaux et acteurs politiques : quelle communication
politique aujourd’hui ?*

Responsable scientifique : Philippe J. Maarek, professeur Ã
l’Université Paris Est – UPEC, membre de l’ISCC

Co-responsable : Arnaud Mercier, professeur à l’Université Paris 2
Panthéon-Assas, membre du CARISM

L’intégration progressive par les élus, les dirigeants politiques et
les partis des réseaux socionumériques à leurs répertoires
d’action politique oblige les chercheurs à revisiter les questions
traditionnelles de la communication politique. L’appropriation par le
monde politique des technologies numériques et la reconfiguration des
habitudes et des comportements politiques à l’ère d’Internet, ont
donné naissance à de nouvelles recherches et renouvelé les
questionnements, avec l’idée de cerner les contours d’une «
démocratie électronique » éventuelle ou potentielle.

Le colloque s’interrogera en particulier sur l’usage spécifique
fait des réseaux socionumériques comme Twitter, Facebook, etc, par les
forces politiques constituées (partis, gouvernants, élus…),
l’enjeu global étant de comprendre ce qui change avec ces dispositifs
dits du « Web 2.0 ». Ne sont-ils adoptés par les professionnels de la
politique que comme un outil supplémentaire dans la gamme de tout ce
qui fonde l’Internet politique, ou fait-on face à une nouvelle
transformation de la communication politique, en raison des
spécificités d’usage de ces nouveaux dispositifs et de leur succès
de masse, notamment auprès des plus jeunes ?

On sait déjà que ces outils sont de puissants vecteurs de mobilisation
sociale et politique, transformant les logiques de « collective actions
» en « connective actions » selon le distinguo fort utile proposé
par Lance Bennett. Or comment le personnel et les institutions
politiques parviennent-ils à réagir, si ce n’est à s’approprier,
ces nouveaux vecteurs, qui, pour la première fois, ne les positionnent
plus en émetteurs uniques de la communication politique dans l’espace
public ? Cela a été manifeste un peu partout dans le monde, de Occupy
Wall Street à Los Indignados, en passant par les jeunes chinois de Hong
Kong, ou les Iraniens en 2009 et les Tunisiens ou Egyptiens deux ans
plus tard. Une sorte de nouvel écosystème militant s’est mis en
place, associant bloggeurs, citoyens, aspirations à plus de
démocratie, lors de manifestations de rue que les réseaux
socionumériques et la téléphonie mobile ont souvent aidé Ã
coordonner et à mobiliser et face auquel le personnel et les
institutions politiques ont été obligées de réagir, pour ne pas
être dépassés.

Assiste-t-on en conséquence à des changements dans la manière de
faire la politique et de communiquer de la part du personnel et des
institutions politiques? Ces dispositifs sociotechniques sont-ils déjÃ
pleinement intégrés, digérés, par ces acteurs, ou seulement en
voie d’intégration ? Toutes leurs potentialités qui expliquent leur
succès massif, sont-elles exploitées par le personnel politique, ou
ceux-ci privilégient-ils certains aspects seulement ? Quelle est la
place de ces réseaux dans la communication du personnel politique ?
Dans quelle mesure ces réseaux sont-ils maintenant intégrés au
répertoire des campagnes électorales ? Comment la gouvernance
politique s’accommode-t-elle de cette évolution ? Les institutions
politiques locales parviennent-elles à s’approprier ces réseaux qui
favorisent souvent la proximité ? Quelles transformations l’usage de
ces réseaux fait-il subir au travail parlementaire ?

Un des nombreux enjeux que ce colloque entend aborder est de savoir si
la mythologie participative et collaborative associée aux dispositifs
sociotechniques offerts par ces réseaux se traduit dans les faits : les
professionnels de la politique empruntent-ils ou non ces outils ? Si
oui, en font-ils un usage incorporant leurs potentialités ou ne
l’intègrent-ils qu’à minima, comme un support communicationnel
complémentaire, sans aucune intention collaborative avec les citoyens ?
De même, la possibilité d’interpellation directe des citoyens
vis-à -vis du personnel politique s’exerce-t-elle fréquemment ?
Modifie-t-elle la nature de la relation nouée par les électeurs, les
citoyens, les sympathisants, avec leurs candidats, leurs élus, leurs
militants ?

Au niveau électoral, l’intégration de ces outils au répertoire
d’action est à la fois manifeste et en même temps semble
incomplète. Des candidats n’ont toujours pas de comptes sur les
réseaux sociaux, ou alors ne s’en servent que très peu ou très
mal. L’amateurisme semble parfois régner en maître. Est-ce parce
que l’usage est encore mal établi ? Est-ce l’outil en soi qui
induit ce défaut de maîtrise ? A moins que le problème ne provienne
de la difficulté à articuler techniques habituelles de campagne avec
ces outils ?

Les mêmes questions se posent du côté des institutions politiques, et
notamment des gouvernements et des institutions territoriales. Les
réseaux socionumériques peuvent-ils ou sont-ils déjà devenus un
outil supplémentaire dans leur panoplie ? Sont-ils intégrés dans les
dispositifs de communication publique à l’égal des autres moyens
? L’appropriation de ces dispositifs est-elle l’occasion de
transformations sensibles dans la manière de s’exprimer pour ces
institution ou les élus qui les dirigent ?

Tout ou partie de ces grandes questions centrales trouveront à se
décliner lors de ce colloque sous forme de questionnements multiples.
L'Institut des Sciences de la Communication se propose, avec le concours
du Centre d'Etudes Comparées en Communication Politique et Publique,
d'analyser ce phénomène important de l'évolution de la communication
politique actuelle et de ses utilisations lors du colloque de
Communication Politique comparée qui réunira chercheurs et
professionnels les 17 et 18 juin 2016.

La conférence sera bilingue, français-anglais. Les collègues
désireux d'y présenter une communication sont invités à envoyer une
demande de participation avant le 19 mars prochain à :
(maarek /at/ numericable.fr) . Les propositions devront comporter un abstract
de 250 Ã  500 mots (1 ou deux feuillets) et un CV d'un feuillet.


*CALL FOR PAPER, PARIS JUNE 17*^*th * *AND 18*^*th* *2016 CONFERENCE IN
COMPARATIVE POLITICAL COMMUNICATION*

On Friday, June 17^th and Saturday, June 18^th, 2016, the Institute for
Communication Sciences of the French National Research Center (ISCC,
CNRS-Paris-Sorbonne-UPMC) organizes in Paris an international conference
with the help of the Center for Comparative Studies in Political and
Public Communication headed by Philippe J. Maarek on:

*Social Networks and political Actors: what political communication today?*

Scientific direction: Philippe J. Maarek, professor at Paris East –
UPEC University, member of ISCC

Scientific co-direction : Arnaud Mercier, professor at Paris 2
Panthéon-Assas Unviersity, member of CARISM

The progressive integration of electronic social networks by political
leaders and parties to their repertoires requires scholars to revisit
the traditional investigations of political communication. The
appropriation by the political sphere of digital technologies and the
reconfiguration of political behavior and habits to the Internet age
have led to new research and renewed questioning, with the idea of
identifying the contours of a possible or potential "electronic democracy".

The conference will particularly look into the specific use of
electronic social networks like Twitter, Facebook, etc., by
institutional political forces (parties, leaders, elected officials
...). The overall challenge is to understand what is changing because of
the so-called "Web 2.0" apparatus. Is it adopted by politician personnel
as a plain additional tool among the range of what constitutes the
political Internet, or are we facing a new transformation of political
communication, due to the specificities of these new devices and to
their mass appeal, particularly among the younger audience?

We already know that these tools are powerful vehicles of social and
political mobilization, transforming the logic of "collective actions"
to "connective actions" according to the useful distinction advocated by
Lance Bennett. Or how do staff and political institutions manage to
react, if not to put to use, these new vectors, which for the first
time, stop their positional monopoly of being the sole transmitters of
political communication in the public sphere? This has been obvious all
over the world, from Occupy Wall Street to Los Indignados, via young
Chinese from Hong Kong, or the Iranians in 2009 and Tunisians or
Egyptians two years later. A kind of new militant ecosystem has
developed, involving bloggers, citizens, aspirations for more democracy,
along the street protests that social networks and mobile telephony have
often helped coordinate and mobilize and against which staff and
political institutions have been forced to react, in order not to keep
being on the run.

Are we therefore witnessing changes for staff and political institutions
in their way of communicating and acting on politics? Are these
socio-technical devices already fully integrated, digested by these
actors, or still only being integrated? Are politicians exploiting all
their potential, which explains their massive success, or do they choose
only certain aspects? What is the role of these networks in the
politicians’ communication? To what extent are these networks now
integrated into the campaign repertoire? How does political governance
adjust to this development? Do local political institutions manage to
appropriate these networks that often strengthen proximity? What changes
do these networks induce on parliamentary work?

One of the many challenges that this conference intends to address is
whether the participatory and collaborative mythology associated with
socio-technical features offered by social networks is reflected in the
facts: are political professionals borrowing these tools or not? If so,
do they use their potential or do they incorporate them minimally, as an
additional communicational support, without any intention to communicate
collaboratively with citizens? Similarly, is the possibility for the
citizen of contacting politicians directly frequently put into use? Does
it change the nature of the relationship established by their
candidates, their elected representatives, their activists, with voters,
citizens, sympathizers?

On the campaign level, the integration of these tools is both manifest
and at the same time seems incomplete. Some candidates still have no
social network accounts, or hardly use them, and badly at that.
Amateurism sometimes seems to reign supreme. Is it because their usage
is not quite stabilized? Is it the nature of the tool itself to cause
this lack of control? Or does the problem come from the difficulty to
articulate with the usual campaign techniques?

The same questions arise on the side of political institutions,
including governments and local institutions. Can social networks
constitute an additional tool at their disposal, or is it already the
case? Are they integrated into public communications devices on a par
with the other means? Does the adoption of these devices form an
opportunity for substantial transformation for these institutions’
communication or for the elected politicians who run them?

Any or all of these major central interrogations will be on the floor of
the debates during this conference through different approaches. With
the help of the Center for Comparative Studies in Political and Public
Communication, the CNRS Institute of Communication Sciences intends to
analyze this important part of the current evolution of political
communication during the conference on comparative political
communication which will bring together researchers and professionals
from the field on June 17th and 18th 2016.

The conference will be bilingual French-English. Colleagues wishing to
present a paper are invited to send an application before March 15th to:
(maarek /at/ numericable.fr). Proposals should include an abstract of 250-500
words (one or two pages) and short Vitae (one page).


CONSEIL SCIENTIFIQUE / SCIENTIFIC BOARD

Les membres du Conseil Scientifiques seront invités à effectuer une
évaluation en « double aveugle » des propositions de participation
/ The Scientific Board Members will be asked to do a « double blind
review » of the paper proposals.

Paul Baines, Cranfield University, Royaume-Uni

Donatella Campus, Università di Bologna, Italie

Maria-José Canel, Universidad Complutense Madrid, Espagne

Alexandre Coutant, UQAM, Montréal, Canada

Ann Crigler, University of Southern California, USA

David Deacon, University of Loughborough, Royaume-Uni

Alex Frame, université de Bourgogne, Dijon, France

Christina Holtz-Bacha, Friedrich-Alexander-Universität
Erlangen-Nürnberg, Germany

Darren Lilleker, Bournemouth University, RoyaumeUni

Philippe J. Maarek, Université Paris Est - UPEC, France

Eric Maigret, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, France

Anna Matušková, Charles University, Rép. Tchèque

Arnaud Mercier, Université Paris 2, France

Ralph Negrine, Sheffield University, Royaume-Uni

Lars Nord, Midwestern University, Suède

Nicolas Pelissier, Université de Nice-Sophia-Antipolis, France

Jordi Rodriguez Virgili, University of Navarra in Pamplona, Espagne

Brigitte Sebbah, Université Paris Est - UPEC, France

Jesper Strömbäck, Mid Sweden University, Suède.

Claes de Vreese, University of Amsterdam, Pays-Bas

Dominic Wring, University of Loughborough, Royaume-Uni

Dannagal Young, Delaware University, USA


Le Comité d'Organisation de la Conférence est composé de:

Philippe J. Maarek, Ceccopop

Christophe Potier-Thomas, ISCC

Assistés de:

Marie-Laure Bonnet, ISCC

Marta Rebolledo de la Calle, Ceccopop


REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES / REFERENCES

Aharony N., 2012, Twitter use by three political leaders: An exploratory
analysis. /Online Information Review/, 36, p. 587-603.Â

Aparaschivei P. A., 2011, The use of new media in electoral campaigns:
Analysis of the use of blogs, Facebook, Twitter, and YouTube in the
2009 Romanian presidential campaign, /Journal of Media Research/, 2, p.
39-60.

Bastos M.,  Mercea D., 2015, Serial activists: Political Twitter
beyond influentials and the twittertariat, /New Media &
Society/, (online).

Baym, N., 2010, /Personal connections in the digital age/. Chichester:
Polity Press.


Bennett W. L., Segerberg A., 2013, /The logic of connective action:
Digital media and the perso- nalization of contentious politics/,
Cambridge, Cambridge University Press.

Bennett, L. et A. Segerberg, 2013, /The Logic of Connective Action:
Digital Media and the Personalization of Contentious Politics/,
Cambridge, 256 p.

Bentivegna S.,  Marchetti R., 2015, Live tweeting a political debate:
The case of the ‘Italia bene comune’, /European Journal of
Communication/, 2015, 30 (6) p. 631-647.Â

Bentivegna S., (ed.), 2014, La politica in 140 caratteri. Twitter e
spazio pubblico, Milano : Â ANgeli

Bentivegna S., 2014, Beppe Grillo’s dramatic incursion into the
Twittersphere: Talking politics in 140 characters. /Contemporary Italian
Politics/, 6Â (1), p. 73-88.

Bethany A. C., Kenski K., Wang D., 2013, Twitter Use by Presidential
Primary Candidates During the 2012 Campaign, /American Behavioral
Scientist/, 57Â (11), p. 1596-1610.

Bode, L. and Dalrymple, K. E., 2014, Politics in 140 Characters or Less:
Campaign Commu- nication, Network Interaction, and Political
Participation on Twitter. /Journal of Political Marketing/, (online).

Bode, L., Vraga, E. K., Borah, P., and Shah, D. V., 2014, A New Space
for Political Behavior: Political Social Networking and Its Democratic
Consequences. /Journal of Computer-Mediated Communication/, 19(3), pp.
414-429.


Brachotte, G. and Frame, A., 2011, Appropriation et usages des TIC chez
des « leaders » politiques en France et en Grande-Bretagne: pratiques
et discours. In: Liénard, F. and Zlitni, S. (Eds.), Lacommunication
électronique: enjeux de langues, Limoges : Lambert-Lucas, pp.65-76.

Bruns A., Skogerbø E., Christiansen C., Larsson A. O., Enli V (Eds.),
2016, /The Routledge Companion to Social Media and Politics/, London,
Routledge.

Burgess J., Bruns A., 2012, (Not) the Twitter election: The dynamics of
the #ausvote conversa- tion in relation to the Australian media ecology,
/Journalism Practice, /6 (3), p. 384-402.

Ceron A.,  d’Adda G., 2015, E-campaigning on Twitter: The
effectiveness of distributive promises and negative campaign in the 2013
Italian election, /New Media & Society/, (online).

Cervulle M., Pailler F., 2014, #mariagepourtous : Twitter et la
politique affective des hashtags, /Revue française en sciences de
l’information et de la communication/, (online).Â

Coutant A., (dir.), /Internet et politique/, Paris, CNRS Éditions, 2012.

Coutant A., Stenger T. (dir.),  2011, /Hermès/, 59 : Ces
réseaux numérique dits sociaux.Â



Dubois E., Gaffney D., 2014, The Multiple Facets of Influence:
Identifying Political Influentials and Opinion Leaders on Twitter,Â
/American Behavioral Scientist/, 58Â (10), p. 1260-1277.

Elmer G, Langlois G and McKelvey F (2013) The permanent campaign: New
media, new politics. /Information Polity/, 18 (1), p. 97-100.

Elmer G., 2012, Live research: Twittering an election debate, /New
Media & Society/, 15 (1), p.18-30.

 Evans HK, Cordova V., Sipole S, 2014, Twitter style: an analysis of
how house candidates used Twitter in their 2012 campaigns. /PS:
Political Science & Politics,/47Â (2), p. 454-462.

Evans, H., Cordova, V., and Sipole, S., 2014, Twitter Style: An Analysis
of How House Can- didates Used Twitter in Their 2012 Campaigns. /PS:
Political Science & Politics/, 47Â (2), p. 454-462.

Frame, A. 2012, « /Too many twits/? Réseaux sociaux et mise en
scène de l’intimité par les candidats aux élections législatives
britanniques en 2010 », /in/Crinquand, S & Bravo, P (éds.), /Les
frontières de l’intime/, Bruxelles : Editions EME, p.77-89.

Frame, A., and Brachotte, G., 2015a, Le tweet stratégique: Use of
Twitter as a PR tool by French politicians. /Public Relations Review/, 41

Frame, A., and Brachotte, G., 2015b, Of “Tweets”,
“Twits” and “Twats”. Use of Twitter by Leaders’ Partners
during Election Campaigns. In F. De Chantal and A. Alexandre-Collier
(Eds.), /Political Leadership in Western Democracies/. London: Palgrave
Macmillan.

Golbeck J., Grimes J., Rogers A., 2010, « Twitter Use by the U.S.
Congress ». /Journal of the American Society for Information Science
and Technology,/61Â (8) p. 1612-1621.

Golbeck, J., Grimes, J., Rogers, A., 2010. « Twitter Use by the U.S.
Congress ». /Journal of the American Society for Information Science
and Technology/61 (8), p. 1612–1621.

Graham T.,  Jackson D., Broersma M., 2014,  New platform, old
habits? Candidates’ use of Twitter during the 2010 British and Dutch
general election campaigns, /New Media & Society/, (online).Â

Grant, Will J., Brenda Moon, et Janie Busby Grant. 2010. « Digital
Dialogue? Australian Politicians’ use of the Social Network Tool
Twitter ». /Australian Journal of Political Science 45 (4)/, p. 579-604.

Fabienne Greffet F. (dir.), 2011, /Continuerlalutte.com. Les
partis politiques sur le web/, Paris, Presses de Sciences Po.Â

Haleva-Amir S., 2016 ( forthcoming), Talking to Themselves: A
Classification of Facebook's Political Usages and Representatives' Roles
among Israeli Members of Knesset, in:Â Alex Frame & Gilles Brachotte
(eds.), /Citizen Participation and Political Communication in a Digital
World/, Londres, Routledge.

Haridakis P., Hanson G., 2011, Comparing You Tube, social networking and
other media use among younger and older voters, in : J. A. Hendricks,
L. Lee Kaid (eds), /Techno politics in presidential campaigning/, New
York, Routledge,

Harris L., Harrigan P., 2015, Social Media in Politics: The Ultimate
Voter Engagement Tool or Simply an Echo Chamber ?, /Journal of
Political Marketing/, 14Â (3), p. 251-283.

Jacob Groshek, Ahmed Al-Rawi, 2013,   Public Sentiment and Critical
Framing in Social Media Content During the 2012 U.S. Presidential
Campaign, /Social Science Computer Review/, 31 (5), p. 563-576.Â

Johnson, T., Perlmutter, D., 2010, Introduction: The Facebook election.
/Mass Communication and Society/, 13, p. 554–559

Karatzogianni, A., Kuntsman, A., 2012, /Digital cultures and the
politics of emotion: Feelings, affect and technological change/. London,
Palgrave Macmillan.

Larsson A. O.,  Moe, H. 2014, Triumph of the Underdogs? Comparing
Twitter Use by Political Actors During Two Norwegian Election Campaigns,
SAGE Open, October-December, (online).

Larsson, A., 2015, The EU Parliament on Twitter - Assessing the
Permanent Online Prac- tices of Parliamentarians. /Journal of
Information Technology & Politics/, 12Â (2), p. 149-166.

 Lassen D. S., Brown A. R., 2011, Twitter: The electoral connection?
/Computer Review, 29/, 419-436.

Lawless, J. L., 2012, « Twitter and Facebook: New Ways for Members of
Congress to Send the Same Old Messages? » In Richard Logan Fox et
Jennifer Ramos (eds.)/iPolitics: citizens, elections, and governing in
the new media era/, New York, Cambridge University Press, p. 206-232.

Lawless, Jennifer L., 2012, « Twitter and Facebook: New Ways for
Members of Congress to Send the Same Old Messages? » In /iPolitics:
citizens, elections, and governing in the new media era/, édité par
Richard Logan Fox et Jennifer Ramos, New York: Cambridge University
Press, p. 206-232.

Lilleker D. G., 2015, Interactivity and Branding: Public Political
Communication as a Marketing Tool, /Journal of Political Marketing/,Â
14
<http://www.tandfonline.com.bases-doc.univ-lorraine.fr/loi/wplm20?open=14#vol_14(1-2
<http://www.tandfonline.com.bases-doc.univ-lorraine.fr/toc/wplm20/14/1-2>),
p. 111-128.

Lilleker, D. G., & Koc-Michalska, K., 2013, Online political
communication strategies: MEPs, E-represen- tation and
self-representation. /Journal of Information Technology & Politics/,
10, p. 190–207.

Lilleker, D., & Vedel, T., 2013, The internet in campaigns and
elections. In W. Dutton (Ed.), /Oxford handbook of internet studies/,
Oxford: Oxford University Press, p. 401–420.

Lilleker, D., Koc-Michalska, K., Schweitzer, E., Jacunski, M., Jackson,
N., and Vedel, T., 2011, Informing, engaging, mobilizing or interacting:
Searching for a European model of web campaigning. /European Journal of
Communication/, 26Â (3), p. 195-213.

 Longhi J., 2013, « Essai de caractérisation du tweet
politique », /L'information grammaticale/, 136, p. 25-32.Â

 1.

    Maarek, P.J, 2011, /Communication and Political Marketing/,
    Wiley-Blackwell, 268 p.

 2.

    Maarek, P.J., 2014, /Communication et Marketing de l’Homme
    Politique/, LexisNexis, 544p.

Mercea, D., 2015, Â Making sense of democratic institutions
intertextually: Communication on social media as a civic literacy
event preceding collective action, /The Communication Review/, 18 (3),
p. 189-211.

 3.

    Mercier, A., (2016, forthcoming) « Twitter as a Counter Public
    Sphere. Polemics in the Twittersphere during French Electoral
    Campaigns », In: Alex Frame & Gilles Brachotte (eds.), /Citizen
    Participation and Political Communication in a Digital World/,
    Londres, Routledge, p. 139-152.

Mercier, A., 2013, Avènement du Twiléspectateur et hashtags
contestataires. In P. Maarek (Dir.), /Présidentielle 2012 : une
communication politique bien singulière/. Paris: L’Harmattan, p.
165–200.

Mercier, A., 2015, L’intégration de Twitter au répertoire d’action
électorale des campagnes municipales françaises de 2014. In S. Zlitni
and F. Liénard (Dir.), /La communication électronique : enjeux,
stratégies et opportunités/. Paris: Lambert-Lucas, p. 149-168.

Norris, P., 2003, Preaching to the converted? Pluralism, participation
and party websites. Party Politics, 9, p. 21–45.

Papacharissi Z., 2016, Affective publics and structures of storytelling:
sentiment, events and mediality, /Information, Communication & Society/,
19Â (3), p. 307-324.

Parmelee J. H., 2014, The agenda-building function of political
tweets, /New Media & Society/, 16 (3), p. 434-450.

Penney J., 2014, Motivations for participating in ‘viral politics’:
A qualitative case study of Twitter users and the 2012 US presidential
election, /Convergence/, (online).

Penney J., Dadas C., 2014, (Re)Tweeting in the service of protest:
Digital composition and circulation in the Occupy Wall Street movement,
/New Media & Society/, 16 (1), p. 74-90.

Postill J., 2014, Democracy in an age of viral reality: A media
epidemiography of Spain’s indignados movement, /Ethnography/,
15Â (1), p. 51-69.

Skovsgaard M., Van Dalen A., 2013, « Dodging the gatekeepers ? Social
media in the campaign mix during the 2011 Danishelections »,
/Information, Communication & Society/, 16Â (5), p. 737-756

Small T., 2010, « La politique canadienne en 140 caractères : la vie
des partis dans l’univers Twitter », /Revue parlementaire
canadienne/, 33Â (3), p. 45-49.

Strandberg, K., 2013, A social media revolution or just a case of
history repeating itself? The use of social media in the 2011 Finnish
parliamentary elections. /New Media & Society/, 15 (8), p. 1329-1347.

T. Giasson T., Le Bars G., Bastien F., Verville M., 2013, #Qc2012.
L’utilisation de Twitter par les partis politiques, in F. Bastien,
É. Bélanger, F. Gélineau (dirs.), /Les Québécois aux urnes: les
partis, les médias et les citoyens en campagne/, Montréal, PUM.

Thimm C., Dang-Anh M., Einspänner J., 2014, Mediatized Politics –
Structures and Strategies of Discursive Participation and Online
Deliberation on Twitter, in: F. Krotz, A. Hepp (eds.), /Mediatized
Worlds: Culture and Society in a Media Age/, Basingstoke, Palgrave
Macmillian, p. 253-269.


  Thimm C., Einspänner J., 2012,  Public Affairs Management in Zeiten
  von Social Media. In: Ansgar Zerfaß, Thomas Pleil (Hrsg.), Handbuch
  Online-PR. Strategische Kommunikation in Internet und Social Web,
  Konstanz, UVK. Â

Thimm, C./Dang-Anh, M./Einspänner, J., 2014, Mediatized Politics –
Structures and Strategies of Discursive Participation and Online
Deliberation on Twitter. In: Krotz, Friedrich/Hepp, Andreas (eds.),
Mediatized Worlds: Culture and Society in a Media Age. Basingstoke:
Palgrave Macmillian, p. 253-269.


Thimm, Caja, 2011, The Visuals of Online Politics: Barack Obama’s Web
Campaign. In: Depkat, Volker/Zwingenberg, Maike (Eds.),/Visual
Cultures – Transatlantic Perspectives/. Publications of the Bavarian
American Academy, p. 185-203.

Thimm, Caja, 2012, Political Conflict, Microblogging and the changing
Role of the Citizens: Examples from Germany, Tunisia and China.
/Proceedings of the 4/^/th/ /International Conference on Mobile Media
for Development,/p. 388-398


  Thorson E., Hawthorne J., Swasy A., McKinney M. S., 2015, Co-Viewing,
  Tweeting, and Facebooking the 2012 Presidential Debates, /Electronic
  News/, 9Â (3), p. 195-214.

Towner T. L., & Dulio D. A. (2012). New media and political marketing in
the United States: 2012 and beyond. /Journal of Political Marketing,
11/, p. 95-119.

Trilling D., 2015, Two Different Debates? Investigating the Relationship
Between a Political Debate on TV and Simultaneous Comments on Twitter,Â
/Social Science Computer Review/, 33Â (3), p. 259-276.

Tufekci, Z. and Wilson, C., 2012, Social Media and the Decision to
Participate in Political Protest: Observations From Tahrir Square.
/Journal of Communication/, 62Â (2), p. 363-379.

Vesnic-Alujevic L., Van Bauwel S., 2014, YouTube: A Political
Advertising Tool? A Case Study of the Use of YouTube in the Campaign for
the European Parliament Elections , /Journal of Political Marketing/, 13
(3), p. 195-212.

Zappavigna M., 2012, /Discourse of Twitter and Social Media: How We Use
Language to Create Affiliation on the Web/, Bloomsbury Academic.

Â




---------------
ECREA-Mailing list
---------------
This mailing list is a free service offered by Nico Carpentier and ECREA.
--
To subscribe, post or unsubscribe, please visit
http://commlist.org/
--
To contact the mailing list manager:
Email: (nico.carpentier /at/ vub.ac.be)
URL: http://homepages.vub.ac.be/~ncarpent/
--
ECREA - European Communication Research and Education Association
Chauss�de Waterloo 1151, 1180 Uccle, Belgium
Email: (info /at/ ecrea.eu)
URL: http://www.ecrea.eu
---------------


[Previous message][Next message][Back to index]