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[ecrea] CFP: what regulation for mass media and social media in the aftermath of the Arab revolutions ?

Sat Feb 22 14:35:33 GMT 2014


[English version below]

Appel à communication pour la Conférence de Tunis :

« Quelle régulation pour les médias de masse et les médias sociaux au lendemain des Révolutions Arabes ? »

26 et 27 juin 2014 à Tunis



Co organisée par l’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (Université La Manouba, Tunis) et le Département pour les Médias et le Journalisme (Faculté des Arts et des Humanités de l’Université Linnaeus, Kalmar, Suède), avec le concours de la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) tunisienne





Les changements politiques intervenus dans les pays Arabes depuis près de 3 ans ont eu un impact considérable sur le paysage médiatique et sur la liberté d’expression et son corollaire la liberté de presse. La Tunisie a montré la voie en décembre 2010 et janvier 2011 : le renversement du Président Ben Ali, et de son régime policier, a été rendu possible grâce à une Révolution populaire dont les slogans et les mots d’ordre ont été principalement propagés par des citoyens activistes via les réseaux sociaux. Un vent nouveau de liberté s’est levé, dont les médias traditionnels ont rapidement bénéficié. L’Egypte a elle aussi connu d’importants changements politiques marqués par la revendication des libertés démocratiques, portées par des manifestants déterminés, hostiles au pouvoir du Général Hosni Moubarak… Dans un cas comme dans l’autre, les pouvoirs islamistes issus d’élections organisées dans la foulée ne se sont pas toujours et spontanément convertis à la liberté de la presse et à la libre circulation de l’information, comme l’attestent les nombreuses violations de celles-ci, répertoriées depuis lors par les organisations de défense de la liberté d’expression.



En Tunisie la situation a évolué. Un gouvernement de compétences a été constitué après la nomination d’un nouveau Premier Ministre (rendu possible grâce au retrait de la coalition). En revanche en Egypte, l’Armée a chassé le Président islamiste élu, Mohamed Morsi et mis la main sur le pouvoir. Dans ce nouveau contexte, les médias et les journalistes sont plus que jamais au centre de toutes les attentions et de toutes les pressions. Pour autant, le vent de liberté inédit qui s’est levé dans toute la région demeure une réalité qu’il sera difficile de nier.



En effet, malgré les blocages politiques et institutionnels subsistants, la quête pour des médias et une information libres est une cause commune tant pour les citoyens et les journalistes que pour les animateurs des médias sociaux. Dans un contexte où les médias d’Etat devraient évoluer vers un statut de médias de service public, où les nouveaux opérateurs audiovisuels commerciaux ou participatifs devraient être encouragés et soutenus, le cadre réglementaire dans lequel opèrent les médias traditionnels et sociaux devrait être réformé. De nouveaux codes déontologiques sont désormais nécessaires, et les ministères ou autres agences étatiques devraient se désengager du secteur des médias. L’avenir des médias et leur rôle dans le processus de démocratisation ainsi que le cadre de la régulation sont autant de questions qui devraient nourrir notre réflexion.



Alors que certains pays ont commencé à réformer le secteur des médias (Maroc, Tunisie, Algérie, Jordanie…) ou devraient le faire dans les prochains mois (Liban, Egypte…), d’autres auront à le reconstruire totalement (Syrie, Palestine…). Dans tous les cas, tant les organismes de régulation des médias que les organisations d’autorégulation - lorsqu’ils existent -, ou encore les syndicats représentatifs de la profession, sont nécessaires afin que, dans ce contexte de transition, la qualité de l’information et la liberté de communication soient réellement garanties. Pour autant, force est de constater que de tels cadres coopératifs sont parfois inexistants ou à tout le moins inefficients…



La Conférence de Tunis ambitionne ainsi d’un côté de réaliser un inventaire de la façon dont opèrent (ou non) les mécanismes de régulation audiovisuels dans cet espace arabo méditerranéen, et, de l’autre, de déterminer quelles sont les réformes nécessaires à mettre en œuvre pour que ces pays puissent espérer se rapprocher des standards démocratiques internationaux en vigueur dans le secteur stratégique des médias.



Les propositions de communications (études de cas pays ou transversales) pourront notamment porter sur :

- Le passage de médias d’Etat à des médias de service public : Rôle et mission des médias de service public ;

- Prévention et traitement des contenus médiatiques haineux : Quels mécanismes de contrôle ?

- Liberté d’information et droit à l’honneur et à la réputation ;

- Principes éthiques et règles déontologiques pour une presse libre et responsable ;

- Les défis de la régulation en période de transition démocratique ;

- Formation à l’éthique du journalisme, quel rôle pour les Instituts ou Départements de journalisme ?



Envoi des propositions de communication (300 mots maximum) au Comité scientifique : jusqu’au 1er avril 2014.

Acceptation des propositions après examen :15 avril 2014.

Envoi des communications : 10 juin 2014.

Organisateurs :

Nouri Lajmi, PhD., Assistant Professor

(nlajmi /at/ gmail.com)]

Institut de Presse et des Sciences de l’Information (Université La Manouba, Tunisie)

&

Annelie Ekelin, PhD., Senior Lecturer

(annelie.ekelin /at/ lnu.se)

Head of Department for Media and Journalism (Linnaeus University, Sweden)

CALL FOR PAPERS FOR THE CONFERENCE OF TUNIS :

"WHAT REGULATION FOR MASS MEDIA AND SOCIAL MEDIA IN THE AFTERMATH OF THE ARAB REVOLUTIONS ? "

26th AND 27th OF JUNE 2014, TUNIS



Co organized by the Institute of Press and Information Science (University of Manouba , Tunisia ) and the Department for Media and Journalism (Faculty of Arts and Humanities Linnaeus University , Kalmar , Sweden) with the support of the Independent High Authority for Audiovisual Communication ( HAICA ) of Tunisia.



The political changes occured in the Arab country for almost 3 years had a considerable impact on the media landscape and the freedom of expression and its corollary, freedom of the press . Tunisia has led the way in December 2010 and January 2011: the overthrow of President Ben Ali and his police regime , was made possible through a popular revolution with slogans and watchwords which were mainly spread by citizen activists via social networks. A new wind of freedom has appeared, from which the traditional media have quickly benefited. Egypt has also undergone significant political changes marked by the claim of democratic freedoms brought by protesters determined , hostile to the government of General Hosni Mubarak... In either case , the Islamists who accessed power in elections organized in the wake are not always spontaneously converted to press freedom and the free flow of information , as evidenced by the numerous violations thereof , listed since then by the defense organizations of the freedom of expression.



In Tunisia the situation has evolved . A new and competent government has been formed, after a new Prime Minister was appointed (change made ??possible by the withdrawal of the coalition at power) . In contrast to Egypt , where the army ousted the Islamist elected President Mohamed Morsi, and laid hands on power. In this new context, the media and journalists are more than ever the center of attention and all pressures . However, the winds of freedom that emerged across the region remains a reality that is hard to deny.



Indeed, despite the political and institutional blockages remaining , the quest for a free media and information is a common cause for both citizens and journalists, as for social media animators. In a context where the state media should evolve into a status of public service media, where new commercial or participatory audiovisual operators should be encouraged and supported, the regulatory framework in which traditional and social media operate should be reformed. Some new ethical codes are now necessary, and the ministries and other state agencies should disengage from the media sector. The future of media and their role in the democratization process and the frame of the regulation system, are issues that should feed our thinking.



While some countries have begun to reform the media sector ( Morocco , Tunisia, Algeria , Jordan ... ), or should do so in the coming months (Lebanon, Egypt ... ) , others will have to rebuild it completly (Syria, Palestine ... ) . In all cases, regulators of the media as well as self-regulatory organizations - where they exist - or some representative trade unions of the profession, are needed in the context of transition so that both the quality of the information and the freedom of communication are actually guaranteed. However, it is clear that such cooperative frameworks are sometimes non-existent or at least inefficient ...

The Tunis conference aims to one side to make an inventory of how operate (or not) the mechanisms of audiovisual regulation in this space Arab Mediterranean, and on the other side determine what reforms are to be implemented, to ensure that these countries can get closer to international democratic standards in force in the strategic sector of the media.

Proposals for papers (case studies or transversal) may in particular include:

- The passage of state media to public service media : Role and mission of public service media ;

- Prevention and treatment of hatred content in media : What tools of control ?

- Freedom of information and the right to honor and reputation ;

- Ethical principles and ethical standards for a free and responsible press ;

- The media regulation challenges in democratic transition ;

- Training in the ethics of journalism, what role for Institutes or Departments of journalism?



Sending proposals ( maximum 300 words) to the Scientific Committee : until 1 April 2014.

Acceptance of proposals after review : 15 April 2014 .

Submission of papers : 10 June 2014 .

Organizers:

Nouri Lajmi , PhD. , Assistant Professor

(nlajmi /at/ gmail.com)

Institute of Press and Information Science (University of Manouba , Tunisia)

&

Annelie Ekelin , PhD. , Senior Lecturer

annelie.ekelin @ lnu.se

Head of Department for Media and Journalism (Linnaeus University , Sweden)



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Renaud de la Brosse
Professor in Media and Communication Studies with a specialisation in Journalism
E-mail: (renaud.delabrosse /at/ lnu.se)
00 (46) 480-497058
00 (46) 72-5612130
Kalmar Nyckel, Hus K 3210
39182 Kalmar (Sweden)

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